FAMILLE DE L' INFANTE MARIA LUISA d'ESPAGNE et de LEOPOLD II, Empereur du St Empire Romain
FAMILLE DE
Infante Maria Luisa d'ESPAGNE
et de
Leopold II, Empereur du St Empire Romain
Maria Theresia, Reine de SAXE
Marie-Thérèse d'Autriche (Maria Theresia Josepha Charlotte Johanna ; 14 janvier 1767 - 7 novembre 1827) naquit archiduchesse d'Autriche et princesse de Toscane.
Née à Florence, dans le Grand-Duché de Toscane, Marie-Thérèse était l'aînée des enfants du grand-duc Pierre Léopold de Toscane (le futur empereur Léopold II du Saint-Empire) et de Marie-Louise d'Espagne, faisant d'elle la petite-fille aînée de Charles III d'Espagne.
Le 8 septembre 1787, elle épousa par procuration à Florence le prince Antoine de Saxe ; leur mariage en personne eut lieu à Dresde le 18 octobre 1787.
Antoine avait été marié à Marie-Caroline de Savoie, décédée de la variole en 1782.
Marie-Thérèse, décrite comme une personne simple et casanière préférant la vie de famille privée, aurait été soulagée de ne pas avoir à épouser un héritier du trône.
Ses quatre enfants moururent en bas âge.
À la mort de sa cousine et belle-sœur, la princesse Caroline de Parme, Marie-Thérèse et sa belle-sœur Amalie de Zweibrücken-Birkenfeld prirent en charge l'éducation des enfants de Caroline, qu'elles élevèrent de manière stricte.
Maria Theresa aida son père, alors empereur du Saint-Empire, à organiser la rencontre entre l'Autriche, la Prusse et les émigrés français en Saxe, qui aboutit à la Déclaration de Pillnitz le 25 août 1791.
En 1806, elle fuit la Saxe pour Prague avec sa famille pendant la guerre contre Napoléon Ier.
Ils purent revenir en 1813.
Elle jouit brièvement du titre de reine de Saxe après la mort de son beau-frère Frédéric Auguste Ier en mai 1827.
L'alliance de ce dernier avec Napoléon entraîna d'importantes pertes territoriales pour la Saxe lors du Congrès de Vienne.
Maria Theresa mourut à Leipzig en 1827.
Duchesse Elisabeth
von WURTTEMBERG
1ère épouse de
Franz II, Empereur du St Empire Romain puis Empereur d'AUTRICHE
Élisabeth Wilhelmine Louise de Wurtemberg, née à Treptow an der Rega le 21 avril 1767 et décédée à Vienne le 18 février 1790, était la fille de Frédéric II, duc de Wurtemberg, et de Frédérique-Dorothée de Brandebourg-Schwedt.
Sa sœur, Sophie-Dorothée, avait épousé le tsarévitch Paul de Russie, avec qui elle avait déjà eu six enfants sur les dix qu'ils auraient en vingt-et-un ans de mariage.
Ainsi, l'empereur Joseph II, désireux de s'allier avec la Russie contre la Prusse, envisagea de renforcer les liens entre les deux couronnes en mariant une sœur de l'impératrice de Russie à son neveu et héritier présomptif, l'archiduc François.
Le mariage fut célébré en 1788, et le jeune couple entama une vie conjugale harmonieuse.
La jeune archiduchesse devint l'élève de Salieri, qui lui enseigna le chant.
Avec sa fraîcheur et sa candeur, Élisabeth parvint à conquérir le cœur de l'empereur, un homme solitaire et mal compris. Il ne parvenait à exprimer son affection que de manière maladroite, prétendant par exemple envoyer son neveu à la guerre, ce qui attristait profondément la jeune femme.
Elle décéda en donnant naissance à son premier enfant, sans avoir atteint l'âge de vingt-trois ans.
Le couple n'eut qu'un enfant, qui mourut en bas âge :
Louise-Elisabeth, archiduchesse d'Autriche, princesse de Bohême et de Hongrie (18 février 1790 - 24 juin 1791).
L'empereur, souffrant lui-même, la rejoignit dans la mort deux jours plus tard.
Marie Tereza
de BOURBON des DEUX-SICILES
2ème épouse de
Franz II, Empereur du St Empire Romain puis Empereur d'AUTRICHE
Portant le nom de Maria Teresa en hommage à sa grand-mère maternelle, la célèbre impératrice Marie-Thérèse d'Autriche, Marie-Thérèse est l'aînée des dix-sept enfants de Ferdinand Ier des Deux-Siciles et de Marie-Caroline d'Autriche.
Le 15 août 1790, elle épouse son cousin germain, l’archiduc François d'Autriche, qui partage le prénom de leur grand-père, l'empereur François Ier du Saint-Empire, mari de l'impératrice Marie-Thérèse.
François deviendra empereur du Saint-Empire romain germanique sous le nom de François II en 1792, puis empereur d'Autriche sous le nom de François Ier en 1804.
Malgré des personnalités opposées, Marie-Thérèse et son époux forment un couple soudé, notamment dans leur intimité.
Comme sa mère et sa grand-mère, dont elle porte le nom, elle s'engage en politique et influence son mari, l'encourageant à déclarer la guerre à la France révolutionnaire et impériale, responsable de la mort de sa tante Marie-Antoinette et de l'exécution du duc d'Enghien.
Passionnée de musique, elle apprécie également les bals et les festivités carnavalesques.
Elle met au monde douze enfants en seize ans et décède à l'âge de 34 ans de la tuberculose.
En tant que mère, elle se montre distante et réservée, ne témoignant ni affection ni soutien à ses enfants.
Maria Ludovika, Archiduchesse d'AUTRICHE-ESTE
3ème épouse de
Franz II, Empereur du St Empire Romain puis Empereur d'AUTRICHE
Née en 1787, élevée à Milan et au château de Monza, Maria Ludovica a été témoin de l'instabilité politique européenne dès l'âge de huit ans.
En 1796, à cause des guerres napoléoniennes, sa famille a fui la Lombardie pour l'Autriche.
Ses parents, Ferdinand Karl, le second fils de Marie-Thérèse, et Marie-Béatrix d'Este, héritière du duché de Modène, avaient neuf enfants.
Après un périple via Trieste et Brno, ils arrivèrent en 1797 à Wiener Neustadt.
Lors de ses visites au château de Laxenburg, Maria Ludovica se lia d'amitié avec Marie Louise, la fille cadette de l'empereur de quatre ans, née de son union avec Marie-Thérèse, princesse des Deux-Siciles.
François, réputé pour sa sobriété et son élégance, a vu grandir celle qui deviendrait sa fiancée.
Les personnalités opposées des futurs époux – Marie-Ludovica étant décrite comme "enthousiaste et sentimentale" et "prévoyante et ingénieuse", contrairement à François – ont souvent été la source de leur attirance mutuelle.
Marie-Ludovica avait manifestement un faible pour son cousin presque vingt ans plus âgé.
Il n'est donc pas surprenant que, quelques semaines plus tard, le 6 janvier 1808, le mariage ait été célébré entre la princesse charmante et spirituelle et l'empereur, qui se mariait pour la troisième fois.
Lorsque le couple royal fit son entrée à Bratislava en septembre 1808 et que la couronne royale hongroise fut placée sur la tête de Maria Ludovica, les Hongrois accueillirent l'événement avec un enthousiasme exceptionnel.
Les scènes évoquaient l'offensive de charme de Marie-Thérèse en 1741, qui avait réussi à rallier à sa cause même le plus sceptique des magnats.
Cela avait un coût élevé – le banquet organisé pour l'événement avait accueilli environ six cents convives !
Naturellement, la cour de Vienne avait un objectif bien précis avec ces cérémonies, objectif que Marie-Ludovica atteignit aisément : elle parvint à "galvaniser les Hongrois et à les inciter à fournir un soutien financier et militaire".
Les observateurs perspicaces de la jeune impératrice avaient déjà noté qu'elle souffrait d'un malaise lors des festivités hongroises.
La tuberculose, qui allait dominer la vie de Marie-Ludovica à partir de 1810 au plus tard, commençait déjà à se manifester.
Elle devint néanmoins – ou peut-être à cause de cela – une mère nourricière dévouée pour les beaux-enfants de l'empereur.
Pour le futur empereur Ferdinand Ier, dont les capacités intellectuelles et physiques étaient en retard par rapport à celles des enfants de son âge, Marie-Ludovica n'hésita pas à organiser des professeurs spécialisés qui lui permirent d'acquérir un niveau de connaissances solide et de développer ses talents en dessin et en jardinage.
Marie Louise, la fille préférée de l'empereur, était également très chère à Marie-Ludovica, qui fut donc naturellement furieuse lorsque celle-ci fut mariée non pas, comme prévu, à François de Modène-Este, le frère de Marie-Ludovica, mais à son pire ennemi : Napoléon !
Par son mépris, elle attisa aussi la colère du peuple autrichien contre Napoléon ; en 1809, elle confia à l'archiduc Jean son désir d'être un homme pour mieux servir l'État et combattre le Corse par elle-même.
La belle-mère prit difficilement le départ de Marie Louise, et dès lors, une correspondance soutenue s'instaura entre elles.
En mai 1812, lors du Congrès des princes à Dresde, Marie-Ludovica se retrouva face à son ennemi.
Visiblement mal à l'aise, l'impératrice subit un interrogatoire de Napoléon, qui posait ses questions de façon insidieuse et charmante. Elle répondit avec objectivité, masquant diplomatiquement son antipathie.
Marie-Ludovica, empathique, vivait les événements avec une grande émotion, ce qui lui causait parfois des crises psychosomatiques..
Le prochain événement d'importance, qui exigea une grande dépense d'énergie, fut le Congrès de Vienne. Il se tint de septembre 1814 à juin 1815 dans le but de restaurer l'équilibre politique en Europe.
Malgré une santé fragile qui la faisait tousser et l'avait considérablement affaiblie, Maria Ludovica continua de se montrer dans les bals, les réceptions de gala et les représentations théâtrales.
À la fin du mois de mars 1816, sa fin semblait imminente : Marie-Ludovica avait déjà reçu les derniers sacrements à Vérone, puis s'était miraculeusement rétablie, au point que son mari avait pris le risque de partir pour une inspection militaire.
Heureusement, Marie Louise était aussi à Vérone, ce qui lui permit d'assister sa belle-mère quand sa santé se dégrada de nouveau rapidement.
D'après Marie Louise, les derniers jours de Marie-Ludovica, jadis si vivante, furent empreints d'une profonde mélancolie ; elle interrogeait constamment les médecins pour savoir si elle allait se rétablir entièrement.
Malgré tout, le 7 avril 1816, l'impératrice s'éteignit à seulement 28 ans, peu après le retour précipité de l'empereur à son chevet.
L'empereur perdit la seule femme qu'il ait jamais aimée.
Goethe, l'âme sœur de Marie-Ludovica, exprima que la mort de celle-ci l'avait plongé dans une émotion indélébile.
Princesse Caroline Augusta
de BAVIERE,
dite Charlotte Augusta
4ème épouse de
Franz II, Empereur du St Empire Romain puis Empereur d'AUTRICHE
Caroline Augusta de Bavière, également connue sous le nom de Karoline Auguste von Bayern, est née à Mannheim le 8 février 1792 et décédée le 9 février 1873 à Vienne.
Elle est la fille de Maximilien Ier de Bavière, roi de Bavière (1756-1825), et de son épouse Wilhelmine de Hesse-Darmstadt (1765-1796), et appartient à la Maison de Wittelsbach.
Le 8 juin 1808, à Munich, elle se marie avec le prince héritier Guillaume de Wurtemberg (1781-1864).
Leur union est annulée le 31 août 1814, sans avoir eu d'enfants.
Ce premier mariage est organisé pour échapper à un mariage arrangé par Napoléon Ier.
Après la cérémonie, son mari lui confie : « Nous sommes victimes de la politique ».
Ils résident séparément dans le palais et le mariage reste non consommé.
Le 29 octobre 1816, elle épouse François Ier, empereur d'Autriche, roi de Hongrie et de Bohême, sans avoir d'enfants non plus.
Le mariage est sobre, l'empereur étant connu pour sa rigueur économique et se mariant pour la quatrième fois.
Caroline, de 24 ans sa cadette, est seulement de quelques mois plus âgée que l'archiduc héritier.
Elle gagne en popularité en Autriche, s'engage dans l'action sociale et fonde de nombreux hôpitaux et logements pour les indigents.
En 1824, sa demi-sœur Sophie de Bavière épouse l'archiduc François-Charles d'Autriche, fils de l'empereur d'un second mariage, faisant de Caroline la belle-mère de sa propre sœur.
Après le décès de son mari en 1835, Caroline Augusta déménage à Salzbourg.
En 1848, avec sa demi-sœur Sophie et l'impératrice Marie-Anne, elle persuade l'empereur Ferdinand Ier d'abdiquer en faveur de son neveu François-Joseph Ier, le fils de Sophie, alors que François-Charles renonce à ses droits.
Elle maintient de bonnes relations avec sa demi-sœur l'archiduchesse Sophie et sa nièce Elisabeth (Sissi), la fille de sa demi-sœur Ludovika, qui est devenue en 1854 l'épouse de son neveu, l'empereur François-Joseph.
Louise Marie Amélie de Bourbon-Siciles,
princesse des Deux-Siciles
1ère épouse
Ferdinando III, Grand Duc de TOSCANE - Archiduc d'AUTRICHE
Louise Marie Amélie de Bourbon-Siciles, princesse des Deux-Siciles et grande-duchesse de Toscane, est née le 27 juillet 1773 et décédée le 19 septembre 1802.
Fille du roi Ferdinand Ier des Deux-Siciles et de la reine Marie-Caroline d'Autriche, elle était issue des deux dynasties catholiques les plus éminentes d'Europe.
Petite-fille du roi Charles III d'Espagne et de Marie-Amélie de Saxe, ainsi que de l'empereur François Ier du Saint-Empire et de l'impératrice Marie-Thérèse d'Autriche, elle épousa le 15 août 1790 le grand-duc Ferdinand III de Toscane.
Sa sœur aînée, Marie-Thérèse, se maria le même jour avec l'empereur François II du Saint-Empire, le frère aîné de Ferdinand.
Les époux étaient doublement cousins, tous deux petits-enfants de l'empereur François Ier et de l'impératrice Marie-Thérèse, ainsi que du roi Charles III et de la reine Marie-Amélie.
Louise Marie Amélie décéda en donnant naissance le 19 septembre 1802, à l'âge de 29 ans, et fut inhumée avec son enfant mort-né dans ses bras.
Princesse Maria de SAXE
2ème épouse
Ferdinando III, Grand Duc de TOSCANE - Archiduc d'AUTRICHE
Marie-Ferdinande de Saxe, née le 27 avril 1796 et décédée le 3 janvier 1865, fut princesse de Saxe et grande-duchesse de Toscane par mariage de 1821 à 1824.
Fille de Maximilien, prince héritier de Saxe, et de Caroline de Bourbon-Parme, Marie-Ferdinande devint orpheline de mère en 1804.
Son père se remaria en 1825 avec Marie-Louise de Bourbon-Parme, sans avoir d'autres enfants.
En 1817, accompagnant sa sœur Marie à Florence pour son mariage avec l'héritier du grand-duché, Léopold II de Toscane, Marie-Ferdinande captiva l'attention de Ferdinand III de Toscane, le père de Léopold, qui la demanda en mariage.
Le 6 mai 1821, elle épousa Ferdinand III, son cousin germain de vingt-sept ans son aîné, devenant ainsi sa seconde épouse.
Ferdinand avait souhaité ce mariage pour assurer la succession, son fils unique étant considéré comme malade.
À la mort de Ferdinand en 1824, Léopold et son épouse Marie Anne montèrent sur le trône de Toscane.
En 1859, lors de l'Unification italienne, la famille royale perdit son trône et se retira à la cour de l'Empereur François-Joseph et d'Élisabeth de Wittelsbach à Vienne.
Marie-Ferdinande vécut en veuve pendant quarante-et-un ans et fut inhumée dans la Crypte Impériale de Vienne après sa mort.
Archiduchesse Maria Anna d'AUTRICHE
L'archiduchesse Marie-Anne d'Autriche (Maria Anna Ferdinanda Josepha Charlotte Johanna; 21 avril 1770 – 1er octobre 1809) fut une archiduchesse d'Autriche et princesse-abbesse du chapitre impérial des Dames nobles de Prague.
Fille de l'empereur Léopold II et de Marie-Louise d'Espagne, elle naquit à Florence, capitale de la Toscane, où son père régna en tant que grand-duc de 1765 à 1790.
Quatrième de seize enfants, elle eut une enfance heureuse, entourée de ses frères et sœurs, élevée par ses parents dans la simplicité, loin des cérémonies de la cour.
En 1791, elle devint princesse-abbesse du chapitre impérial des Dames nobles de Prague.
Elle décéda lors d'un voyage à Neudorf (Arad) le 1er octobre 1809, à l'âge de 39 ans.
En 1841, l'empereur Ferdinand Ier d'Autriche fit ériger en son honneur une plaque funéraire en marbre de Carrare.
Elle repose au lieu de sépulture de l'Archiduchesse Marie Anne Ferdinande de Habsbourg et eut pour dame de compagnie Léopoldine Naudet, religieuse toscane, fondatrice des Sœurs de la Sainte Famille de Vérone, elle est vénérée comme bienheureuse par l'Église catholique.
Princesse Henriette
von NASSAU-WEILBURG
épouse de
Archiduc Karl d'AUTRICHE, Duc de TESCHEN
La princesse Henriette Alexandrine Frédérique Wilhelmine de Nassau-Weilburg est née le 30 octobre 1797 au château de l’Ermitage près de Bayreuth.
Elle est la fille du prince Frédéric-Guillaume de Nassau-Weilburg et de Louise-Isabelle de Kirchberg.
Le 17 septembre 1815, la princesse Henriette, âgée de 18 ans, épouse à Weilburg l’archiduc Karl, frère de l’empereur François I d’Autriche.
Âgé de 44 ans, il est auréolé de gloire pour ses victoires face à Napoléon.
Il a été adopté par sa tante l’archiduchesse marie Christine d’Autriche et son oncle le prince Albert de Saxe, de manière à hériter du duché de Teschen.
Au moment de son mariage , il est gouverneur de la ville de Mayence.
Cette union fut très heureuse.
Retiré depuis 1809, le héros d'Aspern a été désigné gouverneur de Mayence en 1815.
En 1820, il a érigé près de Vienne, à Baden, un palais nommé château de Weilburg, qu'il a offert à sa jeune épouse.
Le couple a eu sept enfants.
La princesse Henriette a introduit la tradition du sapin de Noël à la Cour impériale d'Autriche, une coutume jusqu'alors protestante, conformément à sa propre confession.
Elle est décédée à Vienne le 29 décembre 1829, ayant contracté la scarlatine en étant au chevet de l’un de ses enfants qui en souffrait.
La question de son lieu d’inhumation se posa.
Son beau-frère l’empereur François Ier trancha : Henriette serait enterrée en la crypte des Capucins malgré qu’elle soit protestante car elle avait vécu avec la famille impériale et il n’y avait pas de raisons, qu’elle ne reste pas parmi les siens dans l’au-delà.
La princesse Henriette, duchesse de Teschen n’avait que 32 ans.
Grande-Duchesse Alexandra de RUSSIE
1ère épouse de
l'Archiduc Joseph d'Autriche et Palatin de Hongrie - Gouverneur et Capitaine General de Hongrie
Le 9 août 1783, la grande-duchesse Alexandra Pavlovna de Russie a fait son entrée dans ce monde à Tsarskoye Selo.
Elle était le troisième enfant et la première fille du tsar Paul I de Russie et de la tsarine, née Sophie Dorothée de Wurtemberg.
La grande-duchesse Alexandra était très proche de sa sœur, la grande-duchesse Elena, qui est née un an plus tard.
Elle reçoit une éducation en langue russe, mais elle parle aussi couramment français et allemand.
On dit qu'elle a une réelle prédisposition pour la musique.
Sa grand-mère, l'impératrice Catherine II, se met en quête d'un mari pour sa petite-fille.
Son choix se porte sur le roi Gustav IV de Suède.
Né en 1776, il est le fils du roi Gustav III de Suède (1746-1792) et de la reine Sophie, née princesse de Danemark (1746-1813).
L'histoire de cette belle rencontre est un peu particulière, puisque c'est au cours de l'été 1796, alors que le roi de Suède est en visite en Russie, que le coup de foudre a lieu entre le roi et la grande-duchesse.
Les familles sont aux anges et le roi demande la main de la grande-duchesse Alexandra.
Mais il reste encore un tout petit problème : la religion des futurs époux.
Le roi Gustav est luthérien, et sa fiancée est russe orthodoxe. Heureusement, Catherine II pense qu'avec tout cet amour et l'ouverture à l'autre du roi de Suède, sa petite-fille n'aura pas nécessairement besoin de se convertir.
Mais, les négociations entre les deux Cours prennent une tournure inespérée et chacun campe sur ses positions religieuses.
Au final, le contrat de mariage indique que la future reine conserve l'orthodoxie.
Mais le roi de Suède, devant l'évidence, a changé d'avis.
C'est un vrai désarroi pour Catherine II, qui meurt deux mois plus tard. La charmante Alexandra voit ses rêves de mariage d'amour s'envoler.
En 1799, le tsar Paul I de Russie décide de se réconcilier avec l'Autriche.
Il se rend à la Cour impériale de Vienne, et c'est là alors qu'est prise la décision que la grande-duchesse Alexandra épousera l'archiduc Joseph.
L'archiduc Joseph, Anton, Johann, Baptist, palatin de Hongrie, est né à Florence en 1776.
C'est le fils de l'empereur Léopold II d'Autriche et le frère de l'empereur François II.
Il est gouverneur de Hongrie.
Son mariage a été célébré le 30 octobre 1799 à Saint-Pétersbourg.
La grande-duchesse est orthodoxe, ce qui lui vaudra quelques inimitiés à la Cour de Vienne, très catholique.
Elle s'entend très bien avec son beau-frère, l'empereur François, mais elle ne s'entend pas du tout avec sa belle-sœur, l'impératrice Marie Thérèse.
L'archiduc Joseph et son épouse vivent au château de Alcsut en Hongrie (il en reste aujourd'hui une façade).
Ce n'est pas un mariage heureux, et en plus, la jeune femme mène une vie plutôt solitaire à la Cour, où l'on jalouse sa beauté et son raffinement.
Le 8 mars 1801, à Buda, l'archiduchesse Alexandra donne naissance à une petite fille prénommée Alexandrine, qui décède malheureusement le jour même.
Alexandra ne lui survit que quelques jours et meurt des suites de fortes fièvres le 16 mars.
Pour la famille impériale de Russie, c'est une véritable tragédie.
Alexandra n'avait que 17 ans.
La même semaine, son père, le tsar Paul Ier, est assassiné.
Comme elle est restée orthodoxe, Alexandra ne peut être inhumée avec les membres de la famille impériale autrichienne.
Mais son mari, qui était un homme très religieux, a décidé de lui construire un mausolée pour lui rendre hommage.
Finalement, sa dépouille a été enterrée à Buda en Hongrie, avec sa fille.
Hermine von ANHALT-BERNBURG-SCHAUMBURG-HOYM
2ème épouse de
l'Archiduc Joseph d'Autriche et Palatin de Hongrie - Gouverneur et Capitaine General de Hongrie
Hermine d'Anhalt-Bernbourg-Shaumbourg, est née le 2 décembre 1797 à Hoym en Allemagne, et est morte le 14 septembre 1817 à Buda
Le 30 août 1815, à Schaumbourg, elle épousa Joseph de Habsbourg-Lorraine,archiduc d'Autriche, vice-roi de Hongrie.
De cette union naîtront des jumeaux :
- Hermine Marie Amélie de Habsbourg-Lorraine (1817-1842), qui entre dans les ordres
- Étienne de Habsbourg-Lorraine (1817-1867), comte palatin de Hongrie (1817-1867)
Le couple vécut au château de Buda et au château d'Alcsúti.
Le 14 septembre 1817, la jeune princesse âgée de 19 ans donna naissance à des jumeaux.
Peu de temps après la princesse décéda d'une fièvre puerpérale comme la première épouse de l'archiduc Joseph.
Duchesse Maria Dorothea
von WURTTEMBERG
3ème épouse de
l'Archiduc Joseph d'Autriche et Palatin de Hongrie - Gouverneur et Capitaine General de Hongrie
Marie-Dorothée Louise Wilhelmine Caroline de Wurtemberg, plus connue sous le nom de Marie-Dorothée de Wurtemberg, est née le 1er novembre 1797 à Carlsruhe-en-Haute-Sil.
Fille du duc Louis-Frédéric de Wurtemberg et d'Henriette de Nassau-Weilbourg (1780-1857), elle est également l'épouse de l'archiduc d'Autriche et palatin de Hongrie Charles-Christian de Nassau-Weilbourg (1735-1788).
Fille du duc Louis-Frédéric de Wurtemberg et d'Henriette de Nassau-Weilbourg (1780-1857), elle était la nièce du prince Charles-Christian de Nassau-Weilbourg (1735-1788) et de Caroline d'Orange-Nassau (1743-1787).
Cousine germaine du tsar Alexandre Ier de Russie, la duchesse Marie -Dorothée de Wurtemberg épousa à Vienne le 24 août 1819 l'archiduc Joseph d'Autriche (1776-1847), palatin de Hongrie (fils de l'empereur Léopold II, roi de Bohême et de Hongrie et archiduc d'Autriche, et de Marie-Louise d'Espagne, infante d'Espagne).
À l'âge de 43 ans, l'archiduc était appelé à gouverner la Hongrie pour son frère aîné l'empereur François Ier d'Autriche.
Marie-Dorothée de Wurtemberg reçut une solide éducation, et elle avait beaucoup de talent comme musicienne.
C'est ainsi que le compositeur de la musique de Peter Schmoll et de ses voisins, Silvana, Abbus Hassan, etc., Carl Maria von Weber (1786-1826), fut engagé par le duc Louis de Wurtemberg comme intendant de musique au château de Carlsruhe.
Il eut également l'immense privilège d'être professeur particulier de la jeune duchesse en 1806 et 1807.
Le compositeur, dont la réputation n'était plus à faire, eut une influence déterminante sur la duchesse, qui reçut une éducation musicale de premier ordre.
Marie-Dorothée de Wurtemberg, de confession luthérienne, épousa l'archiduc Joseph - Antoine d'Autriche.
Ils vécurent au château de Buda en Hongrie, où la duchesse se distingua en tant que belle-mère attentionnée envers ses deux beaux-enfants.
En 1847, après le décès de son époux, l'archiduchesse et ses enfants exprimèrent leur désir de demeurer en Hongrie.
Cependant, son neveu, l'empereur Ferdinand Ier d'Autriche, refusa, contrairement aux termes du contrat de mariage, et elle fut, pour ainsi dire, bannie à Vienne, probablement en raison de sa foi protestante.
L'archiduchesse, passionnée par la langue hébraïque, militait avec ferveur pour le retour des Juifs en Terre sainte et entretenait une amitié profonde avec le rabbin de Vienne, Lazar Horowitz (1803-1868).
Son engagement lui valut d'obtenir, en 1851, l'annulation de l'expulsion d'une centaine de Juifs à Paris.
Marie Klementine,
Archiduchesse d'AUTRICHE
Marie-Clémentine d'Autriche, née le 24 avril 1777 à la Villa di Poggio Imperiale à Arcetri, un quartier de Florence, alors capitale du grand-duché de Toscane, et morte le 15 novembre 1 801 à Naples, duchesse de Calabre, est une archiduchesse d'Autriche, troisième fille et dixième enfant de l'empereur Léopold II d'Autriche et de son épouse Marie-Louise d'Espagne.
En 1790, l'empereur Joseph II s'éteint et son frère cadet, le grand-duc de Toscane, est élu empereur sous le nom de Léopold II du Saint-Empire.
Laissant à son fils cadet, Ferdinand III de Toscane, le trône de Toscane, le nouvel empereur, âgé de 44 ans, part avec sa famille pour Vienne.
Il meurt prématurément en 1792, laissant derrière lui un héritage qui résonne encore aujourd'hui.
C'est avec une joie immense qu'est nous célébrée l'élection de l'archiduc François, l'aîné de la fratrie, qui accède au trône impérial sous le nom de François II du Saint-Empire.
Cet événement historique est un moment crucial pour assurer la continuité de la lignée.
L'empereur, dans sa vision stratégique et son esprit d'innovation, envisage une union supplémentaire avec la prestigieuse famille royale de Naples, scellant ainsi des liens encore plus solides entre les deux maisons.
Le 26 juin 1797, à Foggia, l'archiduchesse Marie-Clémentine épouse le duc de Calabre, futur roi François Ier des Deux-Siciles, fils du roi Ferdinand Ier des Deux-Siciles et de son épouse Marie-Caroline d'Autriche.
Ces deux-là n'étaient pas seulement des parents proches, ils étaient aussi doublement cousins germains.
De son union avec le prince héritier, elle eut deux enfants :
Marie-Caroline (5 novembre 1798 - 17 avril 1870), qui épousa le duc de Berry, fils cadet de Charles X de France et de Marie-Thérèse de Savoie, et fut la mère du « comte de Chambord ».
Ferdinand (27 août 1800 - 1er juillet 1801).
En 1799, François, Marie-Clémentine et leur famille ont vécu une aventure extraordinaire !
Ils ont dû fuir la ville de Naples en proie à la révolution et se réfugier momentanément en Sicile.
Marie-Clémentine, malgré son destin de reine, n'a jamais pu monter sur le trône napolitain.
Elle s'est éteinte à l'âge de 24 ans, des suites de son second accouchement.
Elle repose aujourd'hui dans la basilique Santa Chiara de Naples, un lieu empreint d'histoire et de prestige, qui a vu s'éteindre les dynasties des Deux-Siciles.
Anna PLOCHL,
titrée Comtesse von MERAN,
épouse de
Johann, Archiduc d'AUTRICHE
Anna Plochl, baronne de Brandhofen (1834) et comtesse de Méran (1850), est née le 6 janvier 1804 à Bad Aussee, en Autriche.
Elle est décédée le 4 août 1885 dans cette même ville.
Elle a été l'épouse morganatique de l'archiduc Jean-Baptiste d'Autriche.
D'origine modeste, elle était connue pour son engagement dans le social et ses talents de cuisinière.
Quand son père meurt, elle n'est encore qu'une enfant, mais elle prend déjà en charge sa famille.
Le 22 août 1819, alors qu'elle n'a que 15 ans, elle rencontre pour la première fois l'archiduc Jean-Baptiste d'Autriche, 37 ans, à Toplitzsee. Il est immédiatement séduit par ses charmes.
En 1823, l'archiduc a demandé à son père l'autorisation d'épouser la jeune fille.
Mais son frère, l'empereur François Ier d'Autriche, a refusé le mariage parce qu'il trouvait que la différence sociale était trop grande.
Malgré ce refus, l'archiduc a tout de même pris la décision d'installer Anna à Vordernberg, le 20 septembre 1823.
Et la jeune fille n'a pas tardé à y prendre la direction des hauts-fourneaux que le prince y possède.
Le 25 avril 1824, Anna s'est installée au château de Brandhof, à Gußwerk, où l'archiduc Jean-Baptiste avait établi sa résidence principale.
Après six ans de luttes, l'empereur finit par donner son feu vert pour le mariage de son frère avec Anna, et le couple s'unit le 18 février 1829.
En 1834, l'empereur anoblit Anna et la titre baronne de Brandhofen, d'après le nom d'une propriété de l'archiduc Jean-Baptiste.
En 1839, la belle Anna, âgée de 35 ans, a donné naissance à son fils unique, François
(François-Louis de Méran (1839 - 1891 ) épousa en 1862 Thérèse (1836-1913), fille du comte François-Philippe de Lamberg, avec laquelle il eut sept enfants).
L'archiduc Jean-Baptiste a alors obtenu de Metternich le titre de comte de Méran pour son petit garçon.
En 1850, c'est au tour d'Anna d'être titrée comtesse de Méran.
Après la mort de l'archiduc Jean-Baptiste en 1859, elle continue de s'investir en Styrie, notamment dans le domaine social, en créant l'hôpital pour enfants de Graz, qui porte encore son nom aujourd'hui.
Anna meurt vingt-six ans après son époux, à l'âge de 81 ans, et est inhumée à ses côtés à Scena, près de Méran, qui se trouve aujourd'hui en Italie.
Princesse Elisabeth de SAVOIE-CARIGNAN,
épouse de
Rainer, Archiduc d'AUTRICHE
Marie Françoise Élisabeth Charlotte Josèphe de Savoie-Carignan, ou Maria Francesca Elisabetta Carlotta Giuseppina di Savoia, princesse de la Maison de Savoie, est une figure emblématique de cette Maison.
Née à Paris le 13 avril 1800 et décédée le 25 décembre 1856, elle a laissé une empreinte indélébile sur le cours de l'histoire.
Tante et belle-mère de Victor-Emmanuel II, le premier roi de l'Italie unie, elle a été un pilier de la dynastie des Savoie.
La princesse Élisabeth a grandi dans un milieu privilégié, celui de la famille de Savoie.
Son père, Charles-Emmanuel de Savoie, prince de Carignan (1770-1800), avait une vision profondément marquée par la philosophie des Lumières et son esprit est résolument tourné vers la France. C'est pourquoi il se montre favorable aux grands principes de la Révolution française..
Sa mère, Marie-Christine de Saxe (1770-1851), était une femme au caractère fort.
En 1800, alors que son époux venait de décéder, elle n'eut d'autre choix que de s'exiler à Genève, puis à Paris.
Elle se rallia sans hésiter à l'Empire et refusa catégoriquement que son fils, qui était l'héritier potentiel du trône savoyard, soit élevé par le roi de Sardaigne.
Cependant, elle finit par trouver un pasteur calviniste qui inculqua au jeune homme des idées libérales.
Elle était également cousine germaine du roi Louis XVI de France.
La princesse Élisabeth a toujours été connue pour ses idées libérales, qui ont parfois surpris son entourage.
Elle a un frère aîné, Charles-Albert, qui deviendra plus tard roi de Sardaigne.
Le 28 mai 1820, elle s'unit à Prague avec l'archiduc Rainer d'Autriche, vice-roi de Lombardie-Vénétie, fils de l'empereur Léopold II d'Autriche et de l'infante Marie-Louise d'Espagne.
Ils auront neuf enfants.
Élisabeth meurt de la tuberculose à Bolzano le jour de Noël 1856.
Maria Karolina,
Archiduchesse d'AUTRICHE
Marie-Caroline d'Autriche. (Allemande : Maria Karoline von Österreich ; Milan, 6 février 1821 – Vienne, 23 janvier 1844) était une archiduchesse autrichienne de la maison de Habsbourg-Lorraine.
Elle est décédée dans sa jeunesse.
Elle était la première des enfants du mariage formé par l'archiduc Rainier Joseph d'Autriche et la princesse Elisabeth de Savoie-Carignan.
Elle est née au Palais Royal de Milan, où vivaient ses parents, son père étant vice-roi du royaume Lombard-Vénitien.
Le 13 février, elle reçut le sacrement du baptême au Palais Royal de Milan, administré par l'archevêque de la ville, le comte Gaisruck.
En 1843, son oncle maternel, le roi Charles Albert de Sardaigne, soumit une proposition de mariage entre Marie-Caroline et le jeune prince Eugène de Savoie.
Eugenio, quant à lui, était un membre de la branche cadette des Savoie et avait été nommé, depuis 1834, pour restaurer la deuxième lignée génitale des Savoie-Carignan, qui s'était éteinte en 1831 avec l'accession au trône de celui qui était alors prince de Carignan, Carlos Alberto de Sardaigne.
Elle s'éteignit à Vienne le 23 janvier 1844, étant la deuxième de ses frères et sœurs à s'éteindre, cinq ans après son frère Maximilien.
Conformément aux traditions de la famille impériale, son corps a été enterré dans la crypte du couvent des Capucins de Vienne.
Son cœur a été enterré dans la chapelle des Habsbourg de l'église de San Fidel à Milan.
Adelheid, Archiduchesse d'AUTRICHE
épouse de
Victor-Emmanuel II de savoie
Adélaïde de Habsbourg-Lorraine (née à Milan le 3 juin 1822, morte à Turin le 20 janvier 1855) est une archiduchesse d'Autriche.
Elle est l'épouse de Victor-Emmanuel II de Savoie.
Elle est née Adelheid Franziska Marie Rainera Elisabeth Clotilde.
Ses parents sont l'archiduc Rainier, vice-roi du royaume de Lombardie-Vénétie, et Élisabeth de Savoie-Carignan, sœur du roi de Sardaigne Charles-Albert.
Elle épouse Victor-Emmanuel II de Savoie à Stupinigi (Turin) le 12 avril 1842, et devient reine de Sardaigne en 1849.
Leur mariage a engendré neuf enfants.
À peine remise de ses huitièmes couches, Marie Adélaïde assiste aux obsèques de sa belle-mère Marie-Thérèse de Toscane.
Elle y contracte un refroidissement et meurt quelques jours plus tard d'une violente gastro-entérite à l'âge de 33 ans.
Elle est enterrée dans la basilique de Superga.
Marie Adélaïde meurt en 1855, avant les guerres de 1859, 1860 et 1866.
Ces guerres ont affaibli le pouvoir du pape et de sa famille.
Marie Adélaïde est morte avant l'unification de l'Italie.
Elle n'est donc pas devenue reine d'Italie.
Laura SKUBLICS
de VELIKE und BESSENYO
épouse de
Ernst, Archiduc d'AUTRICHE
Laura Skublics de Velike et Bessenyö (1826-1865) s'est unie par mariage morganatique en 1858 à Ljubljana avec Ernst Karl Felix Maria Rainer Gottfried Cyriak d'Autriche (né à Milan le 8 août 1824 et décédé à Arco le 4 avril 1899), archiduc d'Autriche.
Il est le deuxième fils de Rainier d'Autriche, vice-roi de Lombardie-Vénétie, et d'Élisabeth de Savoie-Carignan.
Leurs enfants portent le nom von Wallburg :
Ernst von Wallburg (1859-1920) ep. 1899 Maria Juliana Schaden (1863-1948)
Laura von Wallburg (1859-1900)
Heinrich von Wallburg (1861- 1888)
Clothilde von Wallburg (1863–?)
ep. 1. 1884 Sedul Pegger (1843–1891)
ep. 2. 1898 Eugen Szimic Edler von Majdangrad (1846–?)
Archiduchesse Marie Karoline d'AUTRICHE
épouse de
l'Archiduc Rainer d'Autriche
(de la branche Palatine de Hongrie)
Marie-Caroline d'Autriche (Maria Karoline Luise Christine, Erzherzogin von Österreich ; 10 septembre 1825 – 17 juillet 1915) est une archiduchesse d'Autriche
Issue de la lignée des Habsbourg, elle est née à Vienne, deuxième fille et sixième enfant de Charles-Louis d'Autriche-Teschen et d'Henriette de Nassau-Weilbourg.
Son père, un héros de la bataille d'Essling, est le fils de l'empereur Léopold II et de Marie-Louise d'Espagne.
Sa mère, quant à elle, est la fille de Frédéric-Guillaume de Nassau-Weilbourg (1768-1816) et de son épouse Louise-Isabelle de Kirchberg.
Elle est la Princesse-Abbesse du Chapitre du château de Prague de 1844 à 1852, un rôle qu'elle assume avec brio.
Le 21 février 1852, Marie-Caroline épouse son cousin Rainier d'Autriche, troisième fils de l'archiduc Rainier d'Autriche et de la princesse Élisabeth de Savoie-Carignan.
Ce mariage, c'est l'union du bonheur et de la passion, le couple est sans conteste le plus en vogue de la famille des Habsbourg.
Malheureusement, le couple n'aura pas d'enfants.
À l'heure de son décès, elle est la dernière survivante des petits-enfants de Léopold II.
Leopoldine HOFMANN,
titrée Baronne von WAIDECK
épouse de
Heinrich, Archiduc d'AUTRICHE
À contre-courant de la volonté de l'empereur, Henri, issu de la lignée impériale autrichienne, descendant de l'archiduc Rainier d'Autriche, vice-roi de Lombardie-Vénétie et de l'archiduchesse Élisabeth de Savoie-Carignan, contracte en 1868 une union morganatique avec la cantatrice Léopoldine Hofmann (1842-1891).
Ce mariage, considéré comme une transgression des règles de la maison impériale, entraîne l'exclusion de l'archiduc de la dynastie.
Il perd ainsi son titre et ses droits à la succession au trône, et est contraint de quitter l'Autriche.
Cependant, il est de nouveau reconnu comme membre de la famille en 1871, et leur union donne naissance à une fille.
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