Reines et Princesses-Dynasties d'Europe

Reines et Princesses-Dynasties d'Europe

FAMILLE de l' Archiduc Ferdinand d'AUTRICHE, Duc de MODENE et Maria Beatrice d'ESTE - BRANCHE HABSBOURG LORRAINE ESTE

 

 

 

 

 

 

Descendance de

 

Maria Beatrice d'ESTE

 

épouse de

 

Ferdinand, Archiduc d'AUTRICHE et Duc de MODENE

 

Maria_Beatrice_dEste

 

 

Marie-Béatrice d'Este (née le 7 avril 1750 à Modène - décédée le 14 novembre 1829 à Vienne, en Autriche) est une princesse de Modène et duchesse de Massa et Carrare.

Issue de la lignée des maisons d'Este et de Cybo-Malaspina, elle est la dernière descendante des familles régnantes de Modène et de Reggio, ainsi que de Massa et Carrare.


Comme dans le duché de Modène (mais pas dans celui de Massa), la loi salique interdisait la succession au trône de Marie-Béatrice.

Son grand-père, François III, tenta au moins d'empêcher que le duché ne soit purement et simplement réabsorbé par le Saint-Empire.

 

 En 1753, un accord fut conclu entre les parties concernées, scellant la destinée de la jeune Marie-Béatrice.

Selon les termes de cette entente, la jeune fille fut promise à l'archiduc Pierre-Léopold, tandis que le duc de Modène le désignait comme successeur.

 

Cependant, le décès de son frère aîné en 1761 bouleversa ce plan. , Pierre-Léopold devint héritier du grand-duché de Toscane, l'accord fut mis à jour en 1763 en remplaçant son nom par celui de son frère cadet l'archiduc Ferdinand, quatre ans plus jeune que sa fiancée.

Le couple se maria à Milan, donnant naissance à la nouvelle maison de Habsbourg-Este.

 

En conséquence, François III restitua à Ferdinand son poste de gouverneur de Milan, où la nouvelle famille s'installa et où naquirent successivement les dix enfants du couple, contribuant ainsi au bonheur des dernières années de l'impératrice Marie-Thérèse.

 

En 1790, à la mort de sa mère, Marie-Béatrice accède au trône du duché de Massa et Carrare, qu'elle administre sans toutefois y résider de manière permanente.

 

En 1796, la dynastie est chassée par les troupes françaises et trouve refuge en Autriche.

Le duc Hercule III décède en 1803, puis c'est au tour de l'archiduc Ferdinand en 1806.

 

En 1808, lors de l'union de son fils avec sa cousine germaine, Marie-Louise, la plus jeune des archiduchesses de Habsbourg-Este, elle devient également la belle-mère de l'empereur François Ier d'Autriche.

 

La restauration de la dynastie s'effectue en 1815 avec l'accession au trône ducal de Massa et Carrare de Marie-Béatrice, qui reçoit également les fiefs impériaux de Lunigiana non rétablis par le Congrès de Vienne

et transférés presque immédiatement par elle à son fils François IV, qui est à son tour installé sur le trône de Modène comme héritier de son père Ferdinand, lui-même successeur légal des Este lors de l'extinction de leur lignée masculine.

 

Marie-Béatrice, que sa belle-mère, Marie-Thérèse d'Autriche, présentait comme un modèle à suivre pour ses filles, est décédée en 1829.

Elle a gouverné avec diligence, bien qu'en retrait, son petit duché toscan, qui a été bientôt intégré au duché de Modène par son fils et successeur. 

 

 

 

 

 

 

Maria Theresia,

Archiduchesse d'AUTRICHE-ESTE, Reine de SARDAIGNE

 

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Marie-Thérèse Jeanne d'Autriche-Este, de son nom de naissance Marie-Thérèse Jeanne d'Autriche-Este, est née le 1er novembre 1773 à Milan et décédée le 29 mars 1832 à Genève.

Elle était princesse, archiduchesse d'Autriche-Este et princesse de Modène. 

 

L'archiduchesse est la petite-fille de l'impératrice Marie-Thérèse, dont elle porte le prénom, mais aussi du duc Hercule III de Modène.

Elle est la fille de l'archiduc Ferdinand d'Autriche-Este, duc de Modène (1803-1806) et de la princesse Marie-Béatrice d'Este.

Ses oncles paternels sont Joseph II et Léopold II, qui auparavant avait gouverné la Toscane sous le nom de Léopold Ier ou sous son nom de naissance Pierre-Léopold.

 

Par ailleurs, il convient de noter que Marie-Thérèse d'Autriche-Este a épousé le 25 avril 1789 Victor-Emmanuel de Savoie, duc d'Aoste, fils cadet de Victor-Amédée III, roi de Sardaigne, et de Marie-Antoinette d'Espagne.

Il est important de souligner que la Maison de Savoie est apparentée à la Maison de France.

Par ailleurs, il est à noter que le prince de Piémont a épousé Clotilde de France, sœur du roi Louis XVI, tandis que ses sœurs ont épousé le comte de Provence et le comte d'Artois, frères du roi.

 

En l'absence d'un lignage pour le prince et la princesse de Piémont, c'est au duc et à la duchesse d'Aoste qu'incombe la responsabilité de produire l'héritier du royaume de Sardaigne.

De leur union naissent sept enfants.

 

Peu après le mariage, la Révolution française éclate et, dès le mois de juillet, le comte d'Artois, accompagné de son épouse et de ses deux fils, trouve refuge à Turin auprès de son beau-père.

En 1792, alors que Marie-Thérèse donne naissance à son premier enfant, la France déclare la guerre à l'Autriche.

 

En 1796, le roi Victor-Amédée III de Sardaigne décède après avoir signé avec la France le désastreux Armistice de Cherasco, par lequel la France s'approprie les territoires situés à l'ouest des Alpes.

Son fils aîné lui succède sous le nom de Charles-Emmanuel IV de Sardaigne.

 

Marie-Thérèse donne le jour à son troisième enfant.

Après avoir donné naissance à deux filles, Marie-Thérèse enfante enfin l'héritier tant attendu, qui reçoit les prénoms de son oncle et souverain, Charles-Emmanuel.

 

Cependant, le roi de Sardaigne éprouve des difficultés à influencer les actions des agents français qui aspirent à propager les principes de la Révolution à travers l'Europe.

En 1798, le général Joubert envahit le Piémont, contraignant la famille royale à s'exiler à Parme, puis à Florence, avant de se réfugier définitivement en Sardaigne, où elle demeure jusqu'à la chute de l'Empire français.

 

En 1799, le petit Charles-Emmanuel décède, mettant fin à la lignée masculine de la Maison de Savoie.

En 1802, la reine Clotilde, vénérée comme sainte, s'éteint.

 

Le roi, désireux de se consacrer à la religion, abdique en faveur de son frère, le duc d'Aoste.

Marie-Thérèse accède au trône de Sardaigne tout en continuant à enfanter pour son époux, mais sans donner naissance au fils attendu.

 

En 1814, l'effondrement de l'Empire français coïncide avec la redéfinition de l'Europe, qui s'opère alors à Vienne.

 Le roi et la reine, conscients de la prochaine extinction de leur lignée, voient avec anxiété le retour à Turin de leur lointain cousin, mais héritier Charles-Albert, prince de Carignan, un adolescent de 16 ans.

 

Le père et la mère du jeune prince n'ont pas suivi la famille royale en Sardaigne, mais se sont ralliés à la république française, puis à l'empire.

Le père du prince, mal récompensé pour ses actions, est décédé en 1800 à l'âge de 30 ans, laissant le jeune Charles-Albert, alors âgé de deux ans, orphelin de père.

 

À la suite du Congrès de Vienne, le royaume de Sardaigne recouvra ses États patrimoniaux, comprenant la Savoie et le comté de Nice, ainsi que la défunte république de Gênes, lui procurant par là même un accès à la mer via le Piémont.

 

Le roi Victor-Emmanuel Ier, dans une politique de revanche marquée par un conservatisme, un réformisme et un cléricalisme exacerbés, rétablit les anciens impôts, allant jusqu'à détruire la route qui franchissait le mont Cenis et le pont enjambant le Pô, ainsi que tout ce qui pouvait rappeler la présence française.

 

Cette politique, qui s'inscrit dans une démarche de revanche, est marquée par une forte impopularité et suscite des remous sociaux et politiques.

Elle conduit finalement à l'abdication du roi Victor-Emmanuel Ier en 1821, en faveur de son frère, Charles-Félix.

 

Ce dernier décède en 1831, laissant le trône à son cousin Charles-Albert, prince de Carignan.

 

Parallèlement, les filles de l'ancien couple royal atteignent l'âge de se marier.

Les unions matrimoniales sont conclues en fonction du rang des conjoints, bien que ces derniers soient parfois des princes de second ordre ou des individus notoirement dépourvus de fortune.

 

C'est en l'année 1832 que s'éteint la souveraine Marie-Thérèse, à l'âge de 59 ans. 

 

 

 

 

 

 

Leopoldine, Archiduchesse d'AUTRICHE-ESTE 

 

 

 

 

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Marie-Léopoldine de Modène, elle est née à Milan le 10 décembre 1776 et elle est morte à Wasserburg am Inn le 23 juin 1848.

C'était la fille de l'archiduc Ferdinand d'Autriche-Este, gouverneur du duché de Milan, et de la duchesse Marie-Béatrice d'Este.

 

Elle était aussi la petite-fille de l'impératrice Marie-Thérèse d'Autriche, « La Grande », et la nièce, entre autres, de la reine de France Marie-Antoinette d'Autriche.

Comme tous les membres de sa famille, l'archiduchesse de 13 ans vit mal la situation de la famille royale de France, dont elle est une proche parente.

 

En 1792, la France déclare la guerre à l'Autriche, son alliée.

Le conflit embrase l'Europe et ne se terminera que 23 ans plus tard, avec la chute du Premier Empire français.

 

Mais la politique, elle s'en mêle et en août 1795, la jeune archiduchesse est mariée à l'électeur Charles-Théodore de Bavière, 52 ans son aîné.

L'électeur septuagénaire espère de ce mariage une descendance.

 

Le vieux électeur espère avoir des enfants avec cette union, parce qu'il en a pas eus avec sa première femme.

Malgré ses réticences et la réprobation de sa mère, la jeune archiduchesse finit par accepter de faire ce que son père veut, mais elle n'est pas d'accord avec tout.

 

Par vengeance, mais aussi parce qu'elle n'avait pas envie, la jeune femme a décidé de ne plus avoir de relations sexuelles avec son mari. Elle fait peur au roi et à la cour.

 

Elle a plein d'amants, surtout le comte de Montgelas et Maximilien III de Deux-Ponts.

Après quatre ans de mariage et à 23 ans, Marie-Léopoldine prend son envol direction le château de Berg, mais elle a quand même pris soin de préserver son héritage.

 

En plus, elle a fait fortune grâce à ses terres, qu'elle a gérées de manière très habile.

Elle a amassé une petite fortune, et le 14 novembre 1804, elle s'est remariée avec le comte Louis-Joseph d'Arco-Zinneberg (1773-1854), avec qui elle a eu trois enfants: 

 

Aloÿs (1808-1891) s'est marié en 1830 avec Irène, marquise Pallavicini (1811-1877), puis il a épousé Pauline Oswald (1851-1902) en 1877. Ils ont eu une fille de son second mariage


    Maximilien (1811-1885) s'unit en 1833 à Léopoldine de Walburg und Zeil und Trauchburg (1811-1886), et ils ont des enfants (comtes von und zu Arco-Zinneberg) ;

 

Caroline (1814-1815).

 

Elle a trouvé la mort dans un accident de voiture, alors qu'elle était en route de Munich à Vienne.

 

 

 

 

 

 

Princesse Maria Beatrice de SAVOIE

 

épouse de

 

Francesco IV,

Duc de MODENE 

Archiduc d'AUTRICHE-ESTE

 

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Marie-Béatrice-Victoire-Joséphine de Savoie, plus connue sous le nom de Marie-Béatrice de Sardaigne, est un membre de la maison de Savoie.

Cette femme remarquable est née à Turin le 6 décembre 1792 et est décédée au château du Catajo, à Battaglia Terme, le 15 septembre 1840. 

 

Le 20 juin 1812, la princesse Marie-Béatrice a épousé son oncle maternel, le futur François IV (1779-1846), duc souverain de Modène, de la maison de Habsbourg-Lorraine.

Ce mariage tant attendu a été célébré dans la magnifique cathédrale Sainte-Marie de Cagliari.

 

Il a fallu cinq années d'attente, mais la princesse a fini par accepter de consommer son mariage.

Le couple eut quatre enfants, une joie incommensurable pour le peuple.

 

Elle repose désormais à Modène, dans l'église Saint-Vincent, où son héritage perdure.

 

Sa lignée, issue du roi Charles Ier par son père, en faisait l'héritière des Stuart et du trône du Royaume-Uni.

Cependant, l'Acte d'établissement anti-catholique de 1701 l'exclut de la succession, une décision qui suscite encore aujourd'hui des questionnements. 

 

 

 

 

 

 

Maria Theresia,

Archiduchesse d'AUTRICHE-ESTE

 

épouse de

 

Prince Henri de FRANCE,

Duc de BORDEAUX

et Comte de CHAMBORD

 

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Marie-Thérèse, princesse de Modène, princesse royale de Hongrie et de Bohême, et archiduchesse d'Autriche-Este, est née le 14 juillet 1817 et décédée le 25 mars 1886.

 

Marie-Thérèse Béatrix Gaétane d'Autriche-Este a vu le jour le 14 juillet 1817 au palais ducal de Modène.

Elle est la fille aînée du duc souverain de Modène, François IV, et de son épouse, Marie-Béatrice de Savoie, fille du roi Victor-Emmanuel de Sardaigne.

 

Elle est aussi nièce d'une reine des Deux-Siciles, d'une impératrice d'Autriche et d'une duchesse de Parme.

Du coup, elle est cousine avec de nombreux autres souverains (François-Joseph Ier d'Autriche, François II des Deux-Siciles, Charles III de Parme),

 

La future comtesse de Chambord était très proche de son oncle, l'archiduc Maximilien d'Autriche-Este.

Élevée dans une minuscule Cour d'Italie, Marie-Thérèse a démontré très tôt des qualités qui la suivirent sa vie durant.

 

En effet, l'archiduchesse a grandi auprès de ses parents et de sa fratrie.

Marie-Thérèse était très croyante, même quand elle était enfant, et c'est pour ça qu'on l'appelait « La joie du peuple milanais ».

 

Marie-Thérèse était très croyante, même quand elle était enfant, et c'est pour ça qu'on l'appelait « La joie du peuple milanais ».

Elle faisait partie de la Maison de Habsbourg-Este, qui était née quand la princesse Marie-Béatrice d'Este, princesse de Modène et héritière des ducs, s'était mariée.

Cette branche est née d'une alliance entre la princesse Marie-Béatrice d'Este et le prince Ferdinand de Habsbourg-Lorraine.

C'étaient les grands-parents de Marie-Thérèse.

 

Et puis, en 1814, après la chute de Napoléon, le duché de Modène fut restauré et le père de Marie-Thérèse monta sur le trône sous le nom de François IV.

 

Plus tard, vers 1845, la dauphine de France (1778-1851), comtesse de Marnes, dont le mari fut à la tête de la branche aînée des Bourbons, incita son neveu Henri d'Artois (1820-1883), prétendant légitimiste à épouser une princesse de la Maison d'Autriche-Este, pour deux raisons : ils sont catholiques et François IV est le seul souverain européen à ne pas avoir reconnu la monarchie de Juillet.

 

Le prince Henri, a jeté son dévolu sur la princesse Marie-Béatrice de Modène.

Il l'a trouvée plus jolie que sa sœur aînée, et elle a craqué pour lui.

Mais, elle était déjà promise à quelqu'un d'autre.

 

Par défaut, le comte de Chambord a épousé Marie-Thérèse en 1846. Elle avait presque trente ans, lui presque trente-trois.

Elle était malentendante, mais ils s'aimaient.

 

Marie-Thérèse est alors devenue comtesse de Chambord, et les partisans de son mari l'appelaient la reine de France.

 

Malheureusement, le couple n'a pas eu d'enfants, ce qui a été un grand chagrin pour la comtesse de Chambord.

Elle souffrait d'une malformation due à l'avancée d'une partie de son bassin.

 

Son mari ayant été exilé, elle s'est installée avec lui au château de Frohsdorf en Autriche.

Après la chute du Second Empire, de nombreux députés légitimistes et orléanistes ont demandé au comte de Chambord de devenir « roi » avec une troisième restauration, à la suite des élections de 1871 qui avaient donné une vaste majorité royaliste à l'assemblée.

 

La plupart des députés, même les orléanistes, ne veulent toujours pas abandonner sur un point : ils refusent le drapeau blanc royaliste.

Après avoir passé un petit moment en France, le comte de Chambord repart pour l'exil en 1873.

 

La branche aînée des Bourbons disparaît avec le comte de Chambord en 1883.

Marie-Thérèse soutenait l'ancien prétendant carliste Jean de Bourbon, chef de la nouvelle branche aînée des Bourbons.

La comtesse de Chambord, alors considérée par les royalistes comme « reine douairière », meurt deux ans et demi après son époux, le 25 mars 1886 au palais Lantieri à Görtz (aujourd'hui Gorizia en Italie).

 

Elle est inhumée au couvent des franciscains de Kostanjevica (à Nova Gorica, actuellement Slovénie). 

 

 

 

 

 

 

Princesse Adelgunde de BAVIERE

 

épouse de

 

Francesco V, Duc de MODENE

 

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Adelgonde de Bavière (en allemand : Aldegunde Auguste Charlotte Caroline Elisabeth Amalie Marie Sophie Luise von Bayern), est une princesse de Bavière de naissance (Wurtzbourg, 19 mars 1823), et duchesse de Modène et Reggio par mariage (depuis le 28 octobre 1914).

 

Fille du roi Louis Ier de Bavière et de Thérèse de Saxe-Hildburghausen, elle a su saisir l'opportunité de sa vie en rencontrant, en 1839, le prince héréditaire de Modène et Reggio, François de Habsbourg-Este (1819-1875), lors d'une de ses visites officielles.

Les deux jeunes gens, qui se marient à Munich le 30 mars 1842, étaient faits l'un pour l'autre.

 

Quatre ans plus tard, le destin le veut ainsi : François IV meurt et son mari devient duc de Modène et Reggio sous le nom de François V.

 

Lors des révolutions qui secouent l'Europe en 1848, un soulèvement populaire force le couple ducal à quitter Modène et à trouver refuge en territoires autrichiens.

Ils seront rétablis sur leur trône par les troupes autrichiennes l'année suivante.

 

Le duché de Modène est alors envahi par les armées franco-savoyardes en 1859, contraignant le couple à fuir une nouvelle fois.

Ils ont trouvé refuge en Autriche.

 

Le 18 mars 1860, le roi Victor-Emmanuel II annexe le duché au royaume de Sardaigne, et François ne peut, quelques jours plus tard, que protester sans effet.

Chassé de ses États, le couple se réfugie à Vienne et partage sa vie entre sa parenté autrichienne et bavaroise.

 

Veuve en 1875, Aldegonde s'installe en Bavière, où elle exerce une influence considérable sur son frère, le prince-régent Luitpold, dont le fils aîné a épousé la dernière descendante de la branche de Modène.

 

La duchesse meurt au commencement de la Première Guerre mondiale, deux ans après son frère, à l'âge de 91 ans. 

 

 

 

 

 

 

Elizabeth,

Archiduchesse d'AUTRICHE

 

épouse de

 

Ferdinand,

Archiduc d'AUTRICHE-ESTE

 

 

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Élisabeth Françoise Marie de Habsbourg-Lorraine, archiduchesse d'Autriche, princesse de Hongrie et de Bohême, ainsi que princesse de Modène par son premier mariage, est née le 17 janvier 1831 à Buda et décédée le 14 février 1903 à Vienne.

 

Membre de la famille impériale d'Autriche et petite-fille de l'empereur Léopold II, elle est la fille de l'archiduc Joseph, palatin de Hongrie, et de Marie-Dorothée de Wurtemberg.

 

Le 4 octobre 1847, à Vienne, elle épouse Ferdinand de Modène, archiduc d'Autriche (1821-1849), avec qui elle a une fille.

 

Cinq mois après leur union, son époux décède de typhus à Brno le 21 décembre 1849, la laissant veuve avec un nourrisson.

 

Devenue veuve à 18 ans, l'archiduchesse Élisabeth, toujours charmante, attire quelques années plus tard l'attention de son cousin, l'empereur François-Joseph Ier, qui envisage de l'épouser.

 

Cependant, traumatisée par la révolution qui avait agité les provinces hongroises contre le pouvoir central et indignée par le soutien apporté par le frère de l'archiduchesse, la mère de l'empereur s'oppose fermement à ce mariage.

Elle ordonne à la jeune femme de se remarier avec un de ses cousins célibataires, qui, après avoir été convenablement conseillé, la demande en mariage.

 

Ainsi, l'archiduchesse se marie le 18 avril 1854, six jours avant le mariage du jeune empereur avec la célèbre Sissi, avec un cousin de la branche de Teschen, l'archiduc Charles-Ferdinand (1818-1874).

 

De cette union naissent six enfants.

 

Par ce mariage, l'archiduchesse devient notamment l'ancêtre de l'actuel roi d'Espagne, du « duc d'Anjou », prétendant légitimiste au trône de France, ainsi que de tous les membres de l'actuelle famille royale d'Espagne et du prétendant au trône de Bavière.

 

 

 

 

 

Archiduchesse Maria Theresia d'AUTRICHE-ESTE,

Princesse de MODENE

 

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Marie-Thérèse de Modène (née à Brünn le 2 juillet 1849 et décédée à Wildenwart le 3 février 1919) est une princesse de la maison de Habsbourg-Este.

En 1868, elle s'unit à Louis de Bavière, devenant ainsi reine consort de Bavière en 1913.

 

Marie-Thérèse est la fille de Ferdinand-Charles-Victor d'Autriche-Este (1821-1849) et d'Élisabeth de Habsbourg-Hongrie (1831-1903). Orpheline de père dès la naissance, Marie-Thérèse de Modène a trouvé refuge en Autriche lors de l'annexion du duché de Modène par le royaume de Sardaigne en 1860.

 

En 1868, elle a épousé Louis de Bavière, un arrière-petit-fils du roi Maximilien Ier, avec qui elle a eu une nombreuse descendance.

 

En 1886, le roi Louis II de Bavière a été déclaré inapte à remplir ses fonctions et a été démis du pouvoir.

Il a été interné dans l'un de ses châteaux.

Son frère Othon était également incapable d'exercer le pouvoir.

 

La régence a donc été confiée à leur oncle Luitpold de Bavière, beau-père de Marie-Thérèse.

Le prince Luitpold est décédé en 1912 et la régence a été assumée par le prince Louis, époux de Marie-Thérèse.

 

Ce dernier a obtenu l'abdication de son cousin le roi Othon Ier et est devenu roi en 1913, tandis que Marie-Thérèse est devenue la quatrième reine de Bavière. 

 

En raison de la défaite de l'Empire allemand et de la révolution, le roi Louis III a renoncé au pouvoir quatre jours après le Kaiser, le 13 novembre 1918.

La république a été proclamée en Bavière.


Le couple royal s'est retiré dans le Chiemgau, où la reine Marie-Thérèse est décédée trois mois plus tard à l'âge de 69 ans.

 

Ils ont eu treize enfants ensemble.

 

 

 

 

 

 

Marie Beatrice,

Archiduchesse d'AUTRICHE-ESTE

 

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Marie-Béatrice de Modène, princesse royale de Modène et archiduchesse d'Autriche-Este, est née le 13 février 1824 à Modène et est décédée le 18 mars 1906 à Graz, est une princesse de la Maison de Habsbourg-Este, fille du duc François IV de Modène, et l'épouse du prétendant au trône d'Espagne et au trône de France.

 

Marie-Béatrice-Anne-Françoise d'Autriche-Este est née le 13 février 1824 au Palais Ducal de Modène.

Elle est la fille cadette de François IV, duc de Modène, et de Marie-Béatrice de Sardaigne.

 

Par ailleurs, Marie-Béatrice entretient des liens de parenté avec de nombreux autres souverains, notamment François-Joseph Ier d'Autriche, François II des Deux-Siciles, Charles III de Parme, Charles-Albert de Sardaigne, etc.

 

En sa qualité d'épouse d'un prétendant au trône d'Espagne, Marie-Béatrice a vécu en exil, d'abord avec son époux, puis seule avec ses deux fils.

Il convient de noter que la comtesse de Montizon ne partage pas les vues politiques de son époux.

Marie-Béatrice, de confession très conservatrice, a exprimé son souhait de confier l'éducation de ses fils aux jésuites, mais son époux, de tendance libérale, s'y est opposé.

 

Après le mariage de ses enfants et leur établissement, Marie-Béatrice a adopté un mode de vie frugal.

En outre, à la suite du Risorgimento, son frère, qui était le frère d'un monarque déchu et l'époux d'une princesse en exil, fut chassé de ses États en 1860.

Ainsi, Marie-Béatrice, sœur d'un monarque déchu et épouse d'un prince en exil, vécut péniblement.

 

Néanmoins, avec le soutien de son beau-frère et de sa sœur (le comte et la comtesse de Chambord), l'archiduchesse déchue parvient à marier convenablement ses fils avec des princesses.

 

La comtesse de Montizon s'est retirée dans un couvent à partir du mariage de son second fils, car elle estimait que son rôle de mère était achevé.

Néanmoins, elle en est brièvement sortie pour venir en aide à son fils aîné lors de la disparition de l'épouse de ce dernier.

 

Marie-Béatrice est décédée le 18 mars 1906 à Graz, dans l'empire austro-hongrois.

Elle était alors âgée de 82 ans. 

 

 

 

 

 

Maria Ludovika, Archiduchesse d'AUTRICHE-ESTE 

 

 

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Née en 1787, élevée à Milan et au château de Monza, Maria Ludovica a été témoin de l'instabilité politique européenne dès l'âge de huit ans.

 

En 1796, à cause des guerres napoléoniennes, sa famille a fui la Lombardie pour l'Autriche.

 

Ses parents, Ferdinand Karl, le second fils de Marie-Thérèse, et Marie-Béatrix d'Este, héritière du duché de Modène, avaient neuf enfants.

Après un périple via Trieste et Brno, ils arrivèrent en 1797 à Wiener Neustadt.

 

Lors de ses visites au château de Laxenburg, Maria Ludovica se lia d'amitié avec Marie Louise, la fille cadette de l'empereur de quatre ans, née de son union avec Marie-Thérèse, princesse des Deux-Siciles.

 

François, réputé pour sa sobriété et son élégance, a vu grandir celle qui deviendrait sa fiancée.

Les personnalités opposées des futurs époux – Marie-Ludovica étant décrite comme "enthousiaste et sentimentale" et "prévoyante et ingénieuse", contrairement à François – ont souvent été la source de leur attirance mutuelle.

 

Marie-Ludovica avait manifestement un faible pour son cousin presque vingt ans plus âgé.

Il n'est donc pas surprenant que, quelques semaines plus tard, le 6 janvier 1808, le mariage ait été célébré entre la princesse charmante et spirituelle et l'empereur, qui se mariait pour la troisième fois.

 

Lorsque le couple royal fit son entrée à Bratislava en septembre 1808 et que la couronne royale hongroise fut placée sur la tête de Maria Ludovica, les Hongrois accueillirent l'événement avec un enthousiasme exceptionnel.

Les scènes évoquaient l'offensive de charme de Marie-Thérèse en 1741, qui avait réussi à rallier à sa cause même le plus sceptique des magnats.

Cela avait un coût élevé – le banquet organisé pour l'événement avait accueilli environ six cents convives !

Naturellement, la cour de Vienne avait un objectif bien précis avec ces cérémonies, objectif que Marie-Ludovica atteignit aisément : elle parvint à "galvaniser les Hongrois et à les inciter à fournir un soutien financier et militaire".

 

Les observateurs perspicaces de la jeune impératrice avaient déjà noté qu'elle souffrait d'un malaise lors des festivités hongroises.

La tuberculose, qui allait dominer la vie de Marie-Ludovica à partir de 1810 au plus tard, commençait déjà à se manifester.

 

Elle devint néanmoins – ou peut-être à cause de cela – une mère nourricière dévouée pour les beaux-enfants de l'empereur.

Pour le futur empereur Ferdinand Ier, dont les capacités intellectuelles et physiques étaient en retard par rapport à celles des enfants de son âge, Marie-Ludovica n'hésita pas à organiser des professeurs spécialisés qui lui permirent d'acquérir un niveau de connaissances solide et de développer ses talents en dessin et en jardinage.

 

Marie Louise, la fille préférée de l'empereur, était également très chère à Marie-Ludovica, qui fut donc naturellement furieuse lorsque celle-ci fut mariée non pas, comme prévu, à François de Modène-Este, le frère de Marie-Ludovica, mais à son pire ennemi : Napoléon !

 

Par son mépris, elle attisa aussi la colère du peuple autrichien contre Napoléon ; en 1809, elle confia à l'archiduc Jean son désir d'être un homme pour mieux servir l'État et combattre le Corse par elle-même.

 

La belle-mère prit difficilement le départ de Marie Louise, et dès lors, une correspondance soutenue s'instaura entre elles.

En mai 1812, lors du Congrès des princes à Dresde, Marie-Ludovica se retrouva face à son ennemi.

 

Visiblement mal à l'aise, l'impératrice subit un interrogatoire de Napoléon, qui posait ses questions de façon insidieuse et charmante. Elle répondit avec objectivité, masquant diplomatiquement son antipathie.

 

Marie-Ludovica, empathique, vivait les événements avec une grande émotion, ce qui lui causait parfois des crises psychosomatiques..

 

Le prochain événement d'importance, qui exigea une grande dépense d'énergie, fut le Congrès de Vienne. Il se tint de septembre 1814 à juin 1815 dans le but de restaurer l'équilibre politique en Europe.

Malgré une santé fragile qui la faisait tousser et l'avait considérablement affaiblie, Maria Ludovica continua de se montrer dans les bals, les réceptions de gala et les représentations théâtrales.

 

À la fin du mois de mars 1816, sa fin semblait imminente : Marie-Ludovica avait déjà reçu les derniers sacrements à Vérone, puis s'était miraculeusement rétablie, au point que son mari avait pris le risque de partir pour une inspection militaire.

Heureusement, Marie Louise était aussi à Vérone, ce qui lui permit d'assister sa belle-mère quand sa santé se dégrada de nouveau rapidement.

D'après Marie Louise, les derniers jours de Marie-Ludovica, jadis si vivante, furent empreints d'une profonde mélancolie ; elle interrogeait constamment les médecins pour savoir si elle allait se rétablir entièrement.

 

Malgré tout, le 7 avril 1816, l'impératrice s'éteignit à seulement 28 ans, peu après le retour précipité de l'empereur à son chevet.

L'empereur perdit la seule femme qu'il ait jamais aimée.

Goethe, l'âme sœur de Marie-Ludovica, exprima que la mort de celle-ci l'avait plongé dans une émotion indélébile.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



01/03/2025
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